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Après
des études de mathématiques à l'université Libre de Bruxelles (ULB) où il obtient son doctorat
sous la direction de Grothendieck
(Théorème de Lefschetz et critères de dégénérescence de suites spectrales,
1968), Pierre Deligne sera
professeur
au célèbre Institut des Hautes Etudes Scientifiques
(Bures-sur-Yvette, France) de 1970 à 1984, puis aux États-Unis au très
renommé Institute for Advanced Study, Institut d'études supérieures
("avancées") de Princeton (»
Veblen).
Deligne reçut la médaille Fields en 1978 pour la résolution des conjectures de Weil relatives aux fonctions de Riemann (1974), le prix Crafoord en 1988, avec Grothendieck (qui le refusa) pour leurs travaux en géométrie algébrique (cohomologie, théorie de Hodge, » réf.6), le prix Balzan 2004, le prix Wolf 2008 et le prix Abel 2013.
Page de l'IAS relative à Pierre Deligne : » » Lefschetz , Hodge , Voisin
Les travaux de Deligne
portent également en théorie des nombres, distribution
des nombres premiers en particulier, avec l'étude de tels nombres en
progression arithmétique comme les nombres
premiers jumeaux : deux nombres premiers n et p, n > p, sont dits
jumeaux
si n - p = 2.
Par exemple, (3,5), (5,7), (11,13), (17,19), ... sont des couples d'entiers premiers jumeaux.
Étude des nombres premiers jumeaux : »
Il développa par ailleurs ce que l'on appelle désormais la géométrie arithmétique, dont la théorie, avec les courbes elliptiques et les formes modulaires, constitue le socle de la démonstration par Andrew Wiles du célèbre grand théorème de Fermat.
Docteur honoris causa de l'ULB, professeur émérite à l'IAS, le prestigieux prix Abel 2013 lui fut octroyé par l'Académie norvégienne des Sciences et des Lettres "pour ses contributions fondamentales à la géométrie algébrique et pour leur influence profonde sur la théorie des nombres, la théorie des représentations et les domaines qui leur sont liés".
»
Gauss ,
Bombieri , Hadamard , Tao
, Scholze
➔ Pour en savoir plus :