ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES
à l'usage des professeurs de mathématiques, des étudiants et des élèves des lycées & collèges

SNELL van Roijen dit SNELLIUS, hollandais, 1581-1626

Willebrord Snell van Royen, dit Villebrordus Snellius (nom latinisé, une mode de l'époque) fut astronome et géomètre. Il enseigna les mathématiques à Leyde, sa ville natale. Selon Huygens, Snell découvrit le premier les lois de la réfraction en 1621.

Les lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière, sont une branche fondamentale de l'optique. On parle d'optique géométrique car elles sont décrites par des considérations simples de géométrie plane. Elles sont un outil indispensable de l'observation astronomique. Etudiées auparavant par les mathématiciens arabes comme Alhazen et Al-Farisi, l'astronome et mathématicien allemand Tycho Brahé fut le premier à en tenir compte dans ses observations.

Ces lois, dites en France de Descartes, sont souvent appelées lois de Snell-Descartes (voire de Snell tout court) en dehors de nos frontières.

   Il semble que l'on doive à Snellius, avant Neper, l'écriture actuelle des nombres décimaux, en France tout au moins, c'est à dire sous la forme : n,dcm ... distinguant, séparées par une virgule, les parties entière et décimale (d = dixièmes, c = centièmes, m = millièmes,... ).

Première loi de la réfraction :

Si i1 et i2 désignent les angles que présente un rayon lumineux avec la verticale d'un lieu lorsqu'il pénètre d'un milieu réfringent dans un autre, alors le rapport sin i1 / sin i2 est constant.

Notons que cette célèbre loi de la réfraction avait été conjecturée vers l'an 1000 par Al Haytham (Alhazen). Huygens en donnera une preuve simple en posant comme principe la nature ondulatoire de la lumière.

Un contemporain de l'époque, le célèbre astronome allemand Kepler s'y intéressa mais ne découvrit pas cette loi des sinus.

Principe de Fermat : »
Travaux géodésiques :

En tant que géomètre, on doit à Snellius les premiers calculs trigonométriques visant à calculer l'arc de méridien Alkmaar-Leyde-Bergen op Zoom (1617, de terrae ambitus vera quantitate, soit : de la vraie valeur du pourtour de la terre). On lui donna alors également le surnom d'Eratosthène hollandais.

»  Ératosthène de Cyrène

Son procédé, aujourd'hui appelé méthode de triangulation, fut utilisé dès lors dans toutes les opérations géodésiques (du grec = terre et daiein = diviser).

»  Cassini deThury , Delambre , Méchain

Gunter  Grégoire de Saint-Vincent
© Serge Mehl - www.chronomath.com