ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES
à l'usage des professeurs de mathématiques, des étudiants et des élèves des lycées & collèges

FATOU Pierre, français, 1878-1929

Né à  Lorient, fils d'un officier de marine, Pierre Fatou étudie dans sa ville natale avant de "monter" à Paris (1896) où il est admis en classe préparatoire au réputé collège Stanislas fondé en 1804. Il fait choix, deux ans plus tard, d'entrer à l'École normale supérieure, prépare et obtient l'agrégation de mathématiques, classé second (1901).

 i  Fondé en 1804, le collège Stanislas, alors appelé Maison d'éducation de la rue Notre-Dame-des Champs est un établissement privé catholique sous contrat d'association avec l'État depuis sa création. L'enseignement recouvre tous les niveaux de la 6è aux classes préparatoires. Sa réputation reste excellente depuis sa fondation. La liste des anciens élèves devenus célèbres est longue, on compte parmi eux Albert 1er de Monaco, Charles de Gaulle et son fils Philippe, l'explorateur des mers Jacques-Yves Cousteau, les physiciens Maurice de Broglie, Léon Foucault, le mathématicien Georges Humbert (» oublié par Wikipedia, source de cette note...)

Un poste d'astronome adjoint à l'observatoire de Paris lui est confié et il entreprend une thèse de doctorat en mathématiques qu'il soutient à Stockholm en 1906 devant Painlevé et Borel  sur les fonctions d'une variable complexe, Séries trigonométriques et séries de Taylor, utilisant les résultats récents de la théorie de la mesure.

Fatou poursuivit des travaux sur l'intégration au sens de Lebesgue. Ses recherches en analyse complexe sur l'itération des fonctions rationnelles (1910), conduisant aux objets fractals, seront complétés par Julia. à ce propos, ce dernier remporta le Grand prix de l'Académie des sciences (1918) après une polémique incriminant Fatou et Montel portant sur la paternité des résultats trouvés.

Julia et la notion d'itération de fonctions rationnelles complexes : »            » Benoît Mandelbrot

Théorème (ou lemme) de Fatou :

Dans le cadre de l'intégrale de Lebesgue, ce résultat concerne le passage à la limite dans l'intégrale supérieure d'une suite de fonctions positives mesurables et permet de démontrer le théorème de convergence dominée, également dit de Fatou-Lebesgue.

»  Lebesgue , Levi
 

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Dehn   Fréchet
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