ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES
à l'usage des professeurs de mathématiques, des étudiants et des élèves des lycées & collèges

Mittag-Leffler Gösta, suédois, 1846-1927

Source portrait : Institut Mittag-Leffler (Suède).

Natif de Stockholm, Mittag-Leffler étudia à l'université d'Uppsala (une des plus anciennes de Scandinavie). Il obtient son doctorat en 1872 portant sur la théorie des fonctions analytiques et se rend à Paris (1873) pour suivre les cours de Charles Hermite dont la notoriété est grande. Mais celui-ci lui conseille modestement ceux de Weierstrass à Berlin dont l'influence sur ses recherches sera significative.

C'est auprès de ce dernier que Mittag-Leffler établira ses plus importants travaux en analyse complexe, sur les fonctions elliptiques, les séries de fonctions. Poursuivant des travaux de Liouville, un important théorème de décomposition des fonctions méromorphes porte son nom.

De retour en Europe du nord, Mittag-Leffler obtient un poste à l'université d'Helsinki (suédoise jusqu'en 1809, la Finlande était alors sous souveraineté russe). L'université de Stockholm est fondée en 1878 et Mittag-Leffler fut un des premiers à y enseigner dès 1880.

Il crée deux ans plus tard la revue Acta Mathematica où publieront les grand(e)s mathématicien(ne)s de l'époque comme Cantor, Fredholm, Sofia Kovalevskaïa : c'est grâce à Mittag-Leffler et Weierstrass que cette dernière put se faire connaître et, en particulier, obtenir une chaire de mathématiques à Stockolm.

» Stockholm, la Venise du nord, au bord de la mer Baltique, avec ses huit îles sur le lac Maelar, fut fondée en 1260 et fut résidence royale jusqu'au début du 18è siècle où elle devient la capitale du pays. La capitale de l'ancien royaume de suède fut Upsal (ou Upsala, ou encore Uppsala). Son université fut fondée en 1477; sa bibliothèque fut une des plus importantes d'Europe.

En 1916, dans le but de développer la recherche mathématique dans les états scandinaves (Danemark, Finlande, norvège, suède), Mittag-Leffler fonda par testament un institut portant son nom.

Pour la petite histoire,  l'absence d'un prix Nobel pour les mathématiques serait due à ses démêlés sentimentaux l'opposant à Alfred Nobel. D'où, pour combler le vide la création de la médaille Fields, 30 années plus tard :

» Fields John Charles
 

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Ribaucour  Arzela
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