ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES
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MALGRANGE Bernard, français, 1928-

Né à Paris, ancien élève de l'École Normale Supérieure (ENS) où Cartan fut son professeur, agrégé de mathématiques (1950) dans la promotion de Jacques-Louis Lions en compagnie duquel il sera attaché de recherches au CNRS.

Malgrange rejoindra Laurent Schwartz à Nancy pour la préparation de sa thèse de doctorat (soutenue en 1955) qu'il consacra à l'existence et l'approximation des solutions des équations aux dérivées partielles et des équations de convolution en s'appuyant sur la récente théorie des distributions de son directeur de thèse.

←  B. Malgrange lors d'une conférence donnée à l'université Louis Pasteur de Strasbourg (février 2001).   
         » Source
: http://www.math.sci.osaka-u.ac.jp/~ohyama/gerard/23.html#malgrange

Ces premiers travaux orienteront toute sa carrière d'enseignant et de mathématicien : géométrie différentielle, analyse différentielle, cobordisme, singularités d'applications différentiables (en collaboration avec Thom). Malgrange enseignera à Strasbourg (1955-60), Paris, Orsay (1965-68), Grenoble (1969-73). Directeur de recherche au CNRS, Malgrange est lauréat de nombreux prix de l'Académie des sciences dont il est membre depuis 1988.

»  Bourbaki , Serre            »  ENS , CNRS (site externe)

Un des premiers résultats de Malgrange (1953) :

Soit L un opérateur aux dérivées partielles linéaire à coefficients constants, U une distribution et ∂ la distribution de Dirac, alors l'équation d'inconnue D :

L U(X) = ∂(X)

admet une solution, dite fondamentale (ou élémentaire).


En dimension 3, lorsque L est le laplacien Δ, vérifier que U ci-dessous est une solution fondamentale :


 


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