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D'origine libanaise
par son père Edward Atiyah, romancier et historien, Michael Atiyah fit ses
études primaires et secondaires au Soudan et en Egypte. Il étudia ensuite à
l'université de Cambridge (Angleterre) et obtint sa thèse de doctorat en 1955
sous la direction de William Hodge, intitulée Some applications of topological Methods
in algebraic geometry.
Après une année passée à l'Institute for advanced Study de Princeton, il revient en Angleterre et occupe de nombreux postes universitaires principalement à Oxford et au Trinity College de Cambridge. Professeur honoraire à l'université d'Edimbourg depuis 1997, il présida les plus grandes institutions mathématiques de Grande-Bretagne (Royal Society, London Mathematical Society, Isaac Newton Institute, ...) et est membre d'un grand nombre d'académies à travers le monde.
Cofondateur avec Friedrich Hirzebruch de la K-théorie, une nouvelle branche des mathématiques fondée sur les topologie et géométrie algébriques, faisant suite aux premiers résultats de Grothendieck en ce domaine, son nom est attaché au théorème de l'indice pour les opérateurs elliptiques (1963, » réf. 3).
C'est quoi la K-théorie ? : »
Ses travaux, d'une richesse incomparable, portent en outre sur la géométrie différentielle, les variétés complexes, les systèmes différentiels, la topologie des nœuds, la physique théorique : en particulier le difficile sujet de la résolution des équations de Yang-Mills en théorie quantique des champs et la théorie de jauge (théorie des champs au sein de laquelle le lagrangien est invariant par certains groupes de transformations de Lie, » réf. 5&6).
Récipiendaire d'une des quatre Médaille Fields 1966 avec Grothendieck (France), Paul J. Cohen (U.S.A) et Stephen Smale (U.S.A), Atiyah reçut le Prix Abel 2004. La médaille Copley de la Royal society lui avait été attribuée en 1988.
Michael Atiyah, mathematician sur
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