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On ne le confondra pas avec le célèbre physicien et
philologue Thomas Young (anglais, 1773-1829) qui découvrit les interférences
lumineuses (1801) ni avec Charles Augustus Young (américain, 1834-1908),
astrophysicien connu pour ses études du spectre de la couronne solaire.
William Young étudia au Peterhouse College de l'université de Cambridge. Professeur de mathématiques en de nombreuses universités, dont Calcutta (Inde), Lausanne, Liverpool (1913-19) où il enseigna également l'histoire et l'épistémologie des mathématiques et Aberystwyth (Pays de Galles) de 1919 à 1923, les travaux de Young portent principalement en analyse sur les espaces fonctionnels, espaces Lp, le développement en série des fonctions (séries de Fourier en particulier) et le calcul différentiel et intégral dont il publie son plus marquant ouvrage : The fundamental theorems of the differential calculus (1910).
Young présida l'Union Internationale des Mathématiciens (UIM/IMU) entre 1929 et 1936. C'est cette société qui organise tous les quatre ans le Congrès International des Mathématiciens (CIM/ICM). Médaille de Morgan 1917, membre de la Royal society (dont il reçut la médaille Sylvester en 1928) et de la London Mathematical Society, il en fut président en 1922.
Young donna une expression du reste dans la formule de Taylor :
où ε
est une fonction définie dans un voisinage de a
et vérifiant lim x →o
(x) = o.
Inégalité de Young : |
soit f une fonction numérique continue, nulle en 0 et strictement croissante sur R+, alors pour tous réels positifs a et b, on a :
où f-1 désigne la fonction réciproque de f sur R+.