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Sources biographiques : Collège de France , Académie des sciences
D'origine belge, brillant élève, fils d'un professeur de mathématiques (Léon Tits), Jacques Tits commence, à peine âgé de 15 ans, des études supérieures l'ULB (Université Libre de Bruxelles) et obtient à 20 ans son doctorat sur la
Généralisation des groupes projectifs basés sur la notion de transitivité.Professeur à Bruxelles puis à Bonn (Allemagne) de 1964 à 1974, il s'installe en France en 1973 où le Collège de France lui confie une chaire de théorie des groupes qu'il occupera jusqu'en 2000. Tits prit la nationalité française en 1974.
Algébriste renommé, on lui doit en particulier la théorie des immeubles (» réf.1), portant sur une interprétation géométrique des groupes simples (ne possédant pas de sous-groupe distingué propre), "vaste généralisation, selon le raccourci du Collège de France, de la géométrie projective, qui s'est révélée un outil essentiel dans quantité de questions portant sur les groupes".
Jacques Tits est membre de l'Académie des sciences (élu en 1979). Il a reçu de nombreux prix, dont le prix Wolf en 1993, la médaille Cantor (1996) et, plus récemment, le prix Abel 2008 (» réf.2), avec l'américain John Griggs Thompson (université de Floride) pour leurs travaux en théorie des groupes et les liens qu'elle entretient avec le concept de groupe de symétrie.
Jacques Tits étudia le groupe sporadique de Mathieu, dit monstre de Fischer, d'ordre comme précisé ci-dessous :
» Mathieu Groupes finis : » Groupes de symétries, nature et symétries : »
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