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I just play all the time and am fortunate enough to get paid for it »
Je joue tout le temps et suis assez
chanceux d'être payé pour ça
Sources
biographiques : CNRS, Scientific American,
Facebook/Wikipedia
Martin Gardner naquit à Tulsa (Oklahoma). Son père, géologue en recherche pétrolière était aussi magicien amateur, une passion qui explique sans doute celle de Martin pour les puzzles logiques et autres "récréations" mathématiques. Diplômé en philosophie des sciences de l'université de Chicago (1936), il travailla comme reporter à Tulsa et Chicago et servit dans la marine lors de la second guerre mondiale.
De retour à la vie civile, il poursuit à New-York une carrière de journaliste et d'écrivain (de poète aussi sous le pseudonyme d'Armand T. Ringer) et se fait connaître par son scepticisme et son irritation, à l'encontre de théories pseudo-scientifiques basées tant sur une philosophie douteuse que sur des interprétations de la religion qu'il estime erronées (comme le créationnisme ou la scientologie). Son premier livre, Au nom de la science (1952) le fit connaître au grand public.
Mathématicien autodidacte, Gardner se passionne pour la théorie des nombres et la topologie et publie des articles à vocation logique et ludique (énigmes, puzzles, pliages). Remarqué (1957) par la revue Scientific American (qui paraît actuellement en France sous le nom de Pour la science), il lui fut proposé une chronique régulière qui assura sa célébrité jusqu'en 1980, année où il laisse sa place à son ami Douglas Hofstadter, l'auteur de Gödel, Escher, Bach.
L'article d'Alain Zalmanski, dans Images des mathématiques (CNRS), référencé ci-dessous, précise :
« le réseau amical qu’il a tissé en près de soixante ans lui a permis d’associer à ses propres créations celles de ses amis, correspondants ou lecteurs, dont il développait les thèmes et encourageait les publications. En faisant connaître le jeu de la vie du mathématicien de Princeton John Conway, les pavages quasi-périodiques de Roger Penrose, ou les travaux de Piet Hein sur le jeu de Hex et la théorie des jeux, Gardner s’était attiré le respect et la reconnaissance de ces mathématiciens de tout premier plan. C’est d’ailleurs lui que Penrose choisit pour préfacer son ouvrage bien connu, L’esprit, l’ordinateur et les lois de la physique. »
Ajoutons que M. C. Escher doit en partie sa célébrité à Gardner qui trouva fascinant ses pavages et ses représentations paradoxales. Tout en continuant d'écrire, Gardner prit sa retraite à Hendersonville (Caroline du nord) où il vécut jusqu'à sa mort à l'âge de 95 ans. On lui doit en particulier, très en vogue en France dans les années 1980 :
HAHA ou l'éclair de la compréhension mathématique,
Éd. Scientific American, 1978 / Pour la
science, 1979
Rappelons la blague de Gardner, parue le 1er avril 1975, où il
annonçait que le nombre exp(π√163)
remarqué par Ramanujan, était entier. Une
calculatrice de poche était bien incapable d'affirmer le contraire... :
eπ√163 = 262 537 412 640 768 744,99999999999925
Hypercube selon Gardner : » » Coxeter
➔ Pour en savoir plus :