![]() |
Adolphe
Quételet naquit à Gand (Gent en flamand), ville alors
française depuis deux ans, d'un père français et d'une mère originaire du
Brabant cédé à la France par les autrichiens en 1795. Après
des études supérieures à Gand, Quételet obtient son doctorat
en 1819 portant, en rapport avec les sections coniques, sur certains aspects de courbes algébriques en tant que lieux
géométriques.
» Après la défaite napoléonienne de 1815, la France cède la place au Pays-Bas. La Belgique devient un pays à part entière en 1830.
Nommé à l'Athénée Royal de Bruxelles (lycée de garçons), il se spécialise en astronomie et fonde (1823), l'observatoire de Bruxelles qu'il dirigera. On lui doit avec son collègue et compatriote Dandelin des résultats novateurs sur les coniques connus sous l'appellation théorèmes belges, faisant usage de l'inversion, également appelé transformation par rayons vecteurs réciproques.
Dans le cadre de l'évaluation des erreurs d'observation, il est amené à rencontrer, à Paris, les astronomes Laplace et Poisson tous deux spécialistes dans le calcul des probabilités, ainsi que Bienaymé, statisticien qui fut son ami.
Ces contacts vont orienter sa carrière : il consacrera ses travaux à asseoir la statistique en tant que science, branche des mathématiques reposant sur le calcul des probabilités et orientera ses recherches vers son application aux sciences sociales. Son apport en ce domaine fut déterminant. On lui doit en particulier Sur l'homme et le développement de ses facultés, essai d'une physique sociale (1835). Quételet présidera (1853) le premier congrès international de statistique.
Cardan, un pionnier en matière de statistiques : »
➔ Pour en savoir plus :