ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES
à l'usage des professeurs de mathématiques, des étudiants et des élèves des lycées & collèges

HENRY Pierre Jean Paul, français, 1848-1907

Né de père et de mère inconnus, le prénommé Pierre Jean Paul Henri, n'en deviendra pas moins polytechnicien. Officier d'artillerie, il enseigna à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau (1886-1894) et occupera ensuite au cours de sa carrière militaire d'importants postes administratifs. Son nom entrera dans l'histoire des mathématiques avec un y du fait que P. J. P. Henri signa Henry les documents le concernant. C'est à Jules Haag, mathématicien français (1882-1953) que l'on doit tardivement la reconnaissance des travaux de cet officier.

 i  Jules Haag : mathématicien français (1882-1983), normalien, agrégé de mathématiques (1906). Il soutint en 1910 une thèse sur les courbes de Lamé et enseigna la mécanique rationnelle à l'université de Clermont-Ferrand avant de s'installer à Besançon (1927) pour diriger l'Institut de Chronométrie qui deviendra l'ENS de mécanique et microtechniques. Outre la mécanique, ses travaux portèrent sur de nombreux sujets de mathématiques appliquées comme la balistique, la théorie cinétique des gaz, le calcul des probabilités. Élu à l'Académie des sciences en 1946, le lycée polyvalent et l'École d'horlogerie de de Besançon portent son nom. Source biographique : http://www.racinescomtoises.net/?Jules-Haag-1882-1953

Dans le cadre de l'étude de la dispersion et des réglages du tir, Henry construit (1894) sa méthode de vérification graphique de la loi de Gauss, dite de la droite de Henri par J. Haag, permettant de contrôler expérimentalement, par voie graphique, si une série statistique apparaît ajustable par une loi de loi normale :

Une distribution aléatoire discrète X = (xi, pi), où pi désigne la probabilité d'apparition de xi, est donnée. On note les écarts réduits

correspondants aux pi, au vu de la table de la loi normale, m et σ désignant respectivement l'espérance mathématique de X et son écart-type.

Si X suit effectivement une loi normale, les points (xi,ti) devraient être sensiblement alignés sur la droite d'équation :

        (variable centrée réduite de X)

La question se pose dès lors de savoir quelle confiance accorder à la linéarité observée car aucun test n'est associé à cette méthode. Jules Haag apporta quelques précisions à cet égard (cf. Mémorial de l'artillerie, 1926, tome V-1, p. 295 et suivantes).

Test du χ(khi 2) : »


Frege  Pareto
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