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En introduction au chapitre 13, Peletier nous apprend qu'à son époque (1549) on croyait encore aux orbites circulaires des planètes autour de la Terre prôné par Ptolémée. L'illustre astronome allemand Johannes Kepler n'était pas encore entré en scène : il naquit en 1571.
Ensuite, il exprime que le cercle peut être divisé en 12 arcs (Signes) de 30 degrés (ce qui nous fait au total 360°) et que 1degré = 60 minutes, 1minute = 60 secondes, 1sesconde = 60 tierces, etc.
Dans les calculs usuels (un des sens alors du mot supputation), on utilise la base 10 mais les astronomes ont choisi d'utiliser la base 60 car elle comporte 12 diviseurs, ce qui est plus adaptée aux divisions (» système sexagésimal, Babylone). Le cercle sera ainsi divisé en 6 arcs (Signes) de 60 degrés.
On peut ainsi considérer 60 degrés (Signe ou Première majeure), 602 = 3600 degrés (Seconde majeure), 603 = 216 000 degrés (Tierce majeure), etc. Mais ces calculs ne sont quasi point en usage. En écrivant, ces puissances de 60 en décroissant :
... - 603 (Tierce majeure) - 602 (Seconde majeure) - 60 (Signe) - 1 degré - 1/60 (minute) - 1/602 (seconde) - 1/603 (tierce) - ...
CE qui permet à Peletier de conclure :
Les degrés sont donc au milieu de la numération astronomique et seront représentés par o, les minutes par 1, les secondes par 2, les tierces par 3, les quartes par 4 et ainsi des autres.