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On nomme ainsi une courbe plane dont l'équation cartésienne peut se ramener à la forme :
C'est donc une cubique : courbe algébrique de degré 3.
Dans le cas général, la fonction dérivée y' étant un polynôme de degré 2, cette dernière admet au plus deux zéros.
∗∗∗
A quelle condition sur ses coefficients, la parabole
cubique x →
f(x) = x3 +
αx2 + βx + γ établit-elle
une bijection de R sur R ?
Indic. : f est
clairement surjective car équivalente pour x infini à son monôme de plus
haut degré. On vérifiera que si
f ' ne
s'annule pas,
elle garde un signe constant et f est strictement croissante :
la condition
α2 < 3β est ainsi suffisante.
Est-elle nécessaire ? Rép.
:
oui.
On chercher à résoudre négativement f(x) = f(z), x ≠ z sous la condition
α2 < 3β.
➔ Ci-dessous la cubique y = x3 et sa fonction réciproque, la racine cubique y = 3√x = x1/3 courbes symétriques par rapport à [y = x]. La tangente en 0 de la cubique, à savoir [y = 0] s'échange en [x = 0] pour la racine cubique, ce qui est correspond à une limite infinie en 0 de sa fonction dérivée (strictement positive en tout x non nul), pouvant s'écrire sous plusieurs formes :
Racine n-ème et exposants factionnaires : »