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Pour tout entier n de N, on considère l'intégrale :
1°) Calculer ao,
a1 et a2.
» Pour
le calcul de a2, on rappelle que la fonction dérivée de tan
est 1 + tan2.
2°) a - Établir la relation de récurrence :
b - Vérifier, grâce, à cette relation, votre calcul de a2.
3°) Calculer a5.
4°) Comparer an et an+1. Justifier que la suite (an) est convergente.
5°) Quelle est la limite de la suite (an)
?
» On
utilisera la relation de récurrence..
Solution : |
1°) ao = π/4. Concernant a1, en écrivant tan t =sint/cost et en posant u = cost, on a du = - sint.dt, d'où :
Concernant a2 et sachant que (tan t)' = 1 + tan2t, ce qui se vérifie immédiatement en dérivant sint/cost, on peut écrire :
2°) a- On peut écrire ici :
La première intégrale n'est autre que an-2. La seconde intégrale devient très simple en posant cette fois u = tan t, d'où le résultat annoncé.
b - Pour n = 2, la relation de récurrence fournit a2 = 1/(2 - 1) - ao = 1 - π/4 : c'est bien le résultat attendu.
3°) a5 = 1/(5 - 1) - a3 = 1/4 - [1/(3 - 1) - a1] = ln√2 - 1/4.
4°) Sur l'intervalle [0, π/4], on a 0 ≤ tan t ≤ 1, la suite des an est donc positive et an+1 ≤ an puisque :
tann+1t = tannt × tant ≤ tannt
La suite (an) est donc décroissante, minorée par 0 : par conséquent elle converge et sa limite L est positive ou nulle.
5°) Les suites (an) et (an-2) ont la même limite, à savoir L. D'après 2°, pour n infini, on aura L = 0 - L, donc L = 0.
➔ Une suite convergente majorée ou minorée par un nombre M ne converge bien évidemment pas nécessairement vers M ! Par exemple un = 1/n + 1/2 est minoré par M = 0 mais converge vers 1/2.